La ville inspirée par la littérature

Avec le printemps, l’avril en particulier, vient deux festivals à la ville de Los Angeles : le salon du livre présenté par le journal The Los Angeles Times et le festival de film français, COLCOACity of Lights City of Angels. Ces deux semaines sont un tradition pour la communauté littéraire et francophone, je vous jure que je ne suis pas la seule, et vous pouvez imaginer l’angoisse pour moi en décidant entre le deux festivals quand, il y a cinq ans, ils se présentaient le même week-end. L’horreur ! En plus j’ai fait la mauvaise choix.

Chez nous, aux étincelles des mots, on fête notre premier anniversaire comme blog. Nous aussi, on cherche à devenir une communauté littéraire, francophone (plus en plus mondiale), philosophe. L’année dernière, j’ai écrit des reportages sur ces deux festivals, et ce mai, je ferai la suite : aujourd’hui un article sur le festival des livres, puis lequel des films français. En relisant mes notes dont j’ai pris aux conférences, puis mon article d’année dernière (vous pouvez le lire ici), je me suis rendue compte que 1) mon griffonnage est illisible, et 2) qu’il y a toujours des thèmes et fils invisibles qui lient les conférences et mes lectures du moment dans une manière serendipitious. Souvent il semble que nos intérêts trouvent les connexions partout. Une phrase dans un livre est suivie par une autre entendue dans une conférence qui a un rapport avec un autre livre pas encore lu. C’est la magie de la littérature : les conversations continuent. IMG_0490Le thème pour le Festival of Books cette année était « Inspire your fire », « Inspirer votre feu », ou comme la chanson de Johnny Hallyday, « Allumer le feu ». Et au lieu de l’affiche traditionnelle pour écrire le titre du livre que vous êtes en train de lire, cette fois, il y avait une affiche avec le titre : « What books inspire your fire ? ». Sur le sujet d’inspiration, on avait déjà écrit (ici), mais c’était une indication que le salon chercherait à ouvrir un discussion sur l’imagination et les passions, soit qu’elles seraient la littérature, l’art, la musique, la comédie ou la cuisine. L’idée qu’un livre puisse mettre le feu à l’imagination est jamais plus reconnaissable que dans les livres de jeunesse et adolescence. C’est pour cela que souvent certains livres sont interdits aux écoles et bibliothèques, comme dans le cas des grandes vedettes de ce salon : John Green (The Fault in Our Stars) et Rainbow Rowell (EleanoIMG_0590r and Park). Les livres interdits est peut-être un concept plutôt américain que je reprendrai dans un autre article, mais pour le présent, je dirai que n’importe quel livre contient le pouvoir d’allumer l’imagination. Les livres qu’on lit pour le plaisir sert à ouvrir la pensée autant que les livres qu’on lit par devoir. On a besoin d’un balance entre eux ; une grande classique de la littérature suivie par un polar pour nettoyer le palais et rafraichir le cerveau. Et surtout à ce moment dans le monde littéraire aux États-Unis, les livres d’ados sont souvent les livres qui se confrontent les grandes idées dans une manière compréhensible et intéressante. Donc, on n’est pas surpris quand leur valeur est disputé, et que les billets pour ces conférences n’étaient plus disponible.

Mais les livrtime beinges et les conférences qui inspiraient le feu de mon imagination cette année ont été sur le ligne floue entre le roman et la réalité : les chose vraies et réels dans la littérature, la naissance de l’histoire, le rôle de langage et langue. Et la découvert dans le procès. Ruth Ozeki, qui a gagné le prix du festival pour son livre A Tale for the Time Being, a dit : « Why else write if not to discover something ? » Elle avoua que chaque lecteur a sa propre version du livre. Oui, elle l’avait écrit, mais c’est le lecteur qui le finir. Son livre reste en balance sur ce ligne avec son histoire d’un personnage, un écrivain qui s’appelle Ruth, qui trouve le cahier d’une jeune fille japonaise qui s’appelle Nao (son prénom est prononcé comme « now », maintenant en anglais), et Ruth cherche la vérité de son histoire. Une praticienne du bouddhisme, son livre examine les théories du temps. Oui, il s’agit des références aux livres de Marcel Proust, la recherche au présent, le maintenant, ou Nao, si vous voulez, les possibilités des mondes parallèles et que, parfois, les lecteurs jouent un rôle dans les livres.

C’est un concept qui a un rapport avec un discours à la conférence sur les personnages et la culture, surtout les cultures diverses dans la littérature : le besoin pour les voix diverses dans un pays divers. La théorie que les personnages existent dans l’imagination comme dans un monde parallèle. Les spiritualistes dans l’Afrique d’Ouest croient que l’imagination n’existe pas, si vous pensez quelque chose, il existe quelque part. Donc, l’idée que les écrivains ont une responsabilité à être honnête avec leur personnages est plus puissante. Et que, si l’on écoute justement, on pourrait entendre les voix de ces personnage et leurs histoires.

Donc, le rôle de langage devient plus important aussi. Chacun entre nous parle plusieurs langages dans notre propre langue, comme Rebecca Walker a insisté. Notre langue est comprise des langages littéraires, soutenus, courants, techniques, même d’arglanguageot, les langages parlés et écrits, et comment les changements du langage ou même de la langue changent les personnages. La langue et le langage sont les véhicules pour transformation et réinvention.Changer la langue et on change les idées et même la personne. Pour ceux qui écrivent dans une langue adoptée, comme nous aux étincelles des mots, on comprennent bien ce changement. À la conférence sur cette réinvention littéraire, Francesca Marciano, une écrivaine italienne qui écrit en anglais, a raconté que le sentiment d’être dans un lieu qui n’est pas le sein, de parler une langue qui n’est pas sa langue maternelle et de voyager, crée un état de vulnérabilité qui peut amplifier tout nos sens. Dans son recueil des nouvelles, The Other Language, ses personnages doivent se confronter ces idées dans une nouvelle langue ou pays. Son livre commence avec l’épigraphe: “To change your language you must change your life.”, une citation de Derek Walcott. “Pour changer la langue, il faut changer la vie.”

IMG_0743

Voilà les thèmes dans mon festival du livre : les nouvelles langues qui créent les nouvelles vies et les mondes parallèles qui existent dans l’imagination. C’est un thème qui on trouve partout dans la ville de Los Angeles, où sa peuple parle plus de 200 langues.Mais parce qu’il y avait plus de 450 auteurs et 150.000 visiteurs au salon, il y a des thèmes innombrables. Il est beau d’imaginer les moments inspirés par toutes les conférences et les scènes de la cuisine ou pour des enfants. Il est beau d’imaginer la ville enflammée par la littérature, même si c’est seulement pour un week-end.

Charity Bliss

 

IMG_0564

Leave a comment