La journée internationale de la femme: la biographie comme œuvre artistique

Aux États-Unis on ne fête pas la journée internationale de la femme, le huit Mars, et on n’a pas une journée équivalente. Ce n’est pas comme la fête du travail, où on avait changé la date de peur du communisme. Mais, j’ai mes soupçons qu’une des raisons nous sommes ignorants de cette fête est parce que ses origines soviétiques. Un autre, je dirais, c’est que le mot « féministe » est regardé comme lourd et parfois vilain. Ces jours-ci, avec les médias-sociaux, le huit Mars on verra les postes pour les femmes avec les fleurs et du chocolat, et parfois un mot contre la violence envers les femmes. Ce que cette journée est devenue au monde : la journée internationale des droits des femmes. Sauf, dans mon pays, on ne comprend pas son histoire, ni le rôle important qu’elle joue au monde pour les droits des femmes.

Pour moi, l’histoire commence à la fin du siècle quand je me suis trouvée comme une libraire chez Rizzoli, une belle librairie (fermée maintenant) comprise de beaux livres sur l’art, l’architecture, la littérature, de la cuisine et avec la musique mondiale. Mes camarades étaient une équipe de libraires avec les intérêts divers, qui ont traversé le monde et, par hasard, s’étaient trouvés leur place là (comme moi). J’ai déjà écrit un peu de ce lieu magique ici et je continuerai à raconter des histoires avec ma sérié sur cette librairie et des autres. Aux États-Unis, il ne reste qu’une seule librairie Rizzoli, mais la maison d’édition continue, à New York. Dans les mois récents on a appris que le bâtiment dans lequel elle réside est au risque d’être démolir. Si vous n’avez pas signé le manifeste contre cette action, nous vous supplions à le faire. Cette librairie, au moins sa cousine californienne, a servi comme une maison et une université pour moi et des autres. Jon Michaud du New Yorker a écrit un article sur Rizzoli et le rôle qu’elle a pris dans sa vie. Mes expériences se ressemblaient, sauf je n’avais jamais vendu les livres à Jackie O, ni Madonna. Je reprends mon histoire. Chez Rizzoli International Bookstore, avec son patrimoine italien, on était requis à connaître quelque chose du monde. Oui, la littérature, l’art, la culture… mais aussi de la politique, l’histoire, des événements du jour. On a du lire les journaux avant travailler chaque jour. C’était pour discuter avec nos clientes et se confronter entre nous comme camarades. Et là, parmi les femmes françaises, russes, allemandes, moi, comme naïve jeune américaine, j’ai commencé à connaître le monde et ses traditions. Et parce que j’ai travaillé avec des femmes des pays d’est qui étaient adolescentes quand la chute du communisme, elles continuaient à fêter cette journée internationale de la femme (ou comme je préfère à l’appeler : la journée de la femme internationale) avec les fleurs et du chocolat. Et surtout des histoires. J’ai une faiblesse pour les histoires, et du chocolat*. Autour des tasses énormes de café, parfois des bouteilles du vin, j’ai appris l’histoire de cette fête et les traditions personnelles de mes amies.

La journée internationale de la femme à été crée en 1921 par Lénine en honneur aux femmes qui ont manifesté aux premiers jours de la Révolution de 1917, les « trailblazers » comme on dit en anglais ou les pionnières. En 1977, l’ONU a officialisé cette fête pour célébrer les droits des femmes.

Ici, aux étincelles des mots, nous participions à la célébration avec une série sur les femmes créatives. Par ma part, j’ai choisi une artiste-écrivaine, Lauren Redniss, qui a publié deux biographies dans un style unique. La première, Century Girl, est un photocollage sur cent ans dans la vie de Doris Eaton Travis (qui vivait 106 ans) et qui a été une vedette des Ziegfeld Follies, dans le cinéma muet, qui a été présent à la découverte de la tombe de Toutankhamon. C’est une histoire d’une femme qui a fait, et refait, a recommencé plusieurs fois sa vie. À l’âge de 77 ans, elle avait retourné à l’université. Elle a fini ses études a 88 ans. Surtout, c’est une histoire d’une femme qui ont témoignage un siècle.

Le deuxième livre de Redniss, Radioactive, est une sorte de bande-dessinée biographie sur Marie Curie mais surtout de son travail avec Pierre, leurs découvertes et comment le monde a changé, le détruit qui a suivi mais aussi de la beauté. Cette scientiste polonaise qui a gagné le prix Nobel deux fois et qui a trouvé sa vie à Paris. Le radium et le polonium, les éléments découvraient par Curie, possèdent le pouvoir pour aider et détruire, comme chacune entre nous. Ici, Redniss combine ses dessins avec les dossiers sur ces nouvelles particules élémentaires. Elle a expérimenté avec les couleurs et un imprimé qui s’appelle cyanotype qui donne l’impression que les pages s’allument avec radioactivité. En rendant hommage à cela, même la couverture du livre s’allume dans le noir !

Le style de Redniss lié les histoires divers de ses sujets : la showgirl et la scientiste. Ensemble, ces deux livres racontent une histoire des femmes qui ont été ouvert au nouveau et qui l’ont même cherché, qui ont reçu leur succès grâce à beaucoup de travail, mais aussi par les découvertes. Marie Curie avait dit que le radium s’allume avec « une luminosité spontanée ».

Redniss parle des fautes, « mistakes », et la rôle unique de la sérendipité en les sciences, mais aussi en la vie. En ses mots à la fin de cette vidéo, une partie de la sérié TedxEast, « As we work toward whatever we think our goals are, I think we should pay as much attention to our misteps as to our successes, and if at first you don’t succeed, it might just be the best thing that ever happened to you. » Mots que je trouve inspirants pour cette journée de la femme.

*Apparemment, le chocolat en Russie a été fait par les communistes. Après la chute personne ne souvient comment à le faire. Des années passaient et lentement ils ont recommencé à créer les desserts et le chocolat. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas, mais c’était une de ces histoires. J’avais gouté le chocolat de cette période, et j’y crois bien. Je ne le conseille pas, et j’espère que la qualité a amélioré.

Charity Bliss

Traducción en español por MaFe: Día internacional de la mujer: la biografía como obra artística

Translated into English by Charity Bliss: International Womens’s Day: biography as artistic work

Traduzione in italiano di Laura Testoni: La Giornata Internazionale della Donna: la biografia come opera artistica

Leave a comment