La Natsukashii pour Paris

Ça fait deux ans depuis j’ai vu Paris, deux ans presque jour pour jour. J’ai été absente pendant une période plus longue une fois auparavant, à peine, et ce n’est pas exactement un record que j’ai envie de battre. Un an et je commence à me tourbillonner, un an et demi je deviens une peu folle, à deux ans, la ville est tout ce que j’en pense. Je peux sentir les chaînes invisibles qui me lier à cette ville et de la culture en tirant à moi, me tirant à la rendre visite, de refaire ma vie là. La plupart des horloges biologiques à rebours au fil des années avec le rappel que la possibilité d’avoir des enfants échappe. La mienne me dit exactement combien de temps il a été depuis que j’étais à Paris et me demande pourquoi je ne suis pas là au présent.

Comme vous pouvez voir, la nostalgie est forte.

Ce qui signifie que, bien sûr, les livres qui ont attirent mon attention ces jours-ci concernent ce sujet : la nostalgie et Paris, ou la nostalgie pour un pays, un moment figé dans le temps, un lieu, une autre vie. Deux livres en particulier désiraient être lu en tandem : It’s Not Love, It’s Just Paris de Patricia Engel et La Nostalgie Heureuse d’Amélie Nothomb. Pour une étude exceptionelle sur Barbe Bleue de Nothomb, approfondir ici.

Ces deux titres touchent sur la nostalgie sous ses formes différentes : pour le passé, mais aussi une étrange nostalgie pour l’avenir, presque une envie d’un avenir qui n’a jamais existé, qui n’était jamais le sien mais qui donne l’envie d’un aperçu d’une autre vie. Que se serait-il passé si j’avais…, Et si quelque chose d’autre entra dans mon chemin… Est il sage de retourner, si nous pouvons reprendre un moment ou un endroit? Ou si ces souvenirs sont plus réel que ma vie quotidienne? Michelle Orange écrit dans son épistolaire livre de voyage, The Sicily Papers, que ses vacances annuelles en Italie sont simplement le mois de l’année quand elle arrive à vivre sa vie. Les miens, que ce soit les temps que j’ai vécu à Paris pour l’école ou retourné pour visiter ma ville bien-aimée et mes amis qui m’ont pris tant que famille, sont bien sûr passé à Paris.

It’s Not Love, It’s Just Paris décrit une année d’une jeune femme américaine d’un héritage colombien à Paris, où elle reside à la maison des étoiles, un ancien hôtel particulièr rempli de jeunes femmes qui viennent du monde entièr. C’est la fin des années 90, l’an entre la morte de la Lady Di et le triomphe de l’équipe de France, les Bleus, au Coup de Monde. La fille d’immigrants, Lita est racontée par son père qu’elle « est déjà un artiste par le sang ; tous les immigrants sont des artistes parce qu’ils créent une vie, un avenir, de rien d’autre qu’un rêve. La vie de l’immigrant est un art dans sa forme la plus pure. » Elle arrive à Paris pour polir ses compétences linguistiques, car elle est intéressée à poursuivre une carrière dans les relations internationales, mais elle est dite qu’en réalité elle est venue à Paris pour la même raison tout le monde le fait, une histoire. Et je suppose que je n’étais pas si différent, en choisissant d’étudier la cuisine à Paris pour l’histoire que la ville a avec la cuisine. J’aurais pu choisir ailleurs, je n’ai pas encore senti le parfum de Paris dans mon sang, mais l’amour de l’histoire était déjà né. Lita raconte l’histoire de cette première visite à Paris, le date de son billet de retour déjà prévu, seulement la question de quelle vie elle va choisir qui reste.

Amélie Nothomb pose quelques questions intéressantes dans son dernier livre, La Nostalgie Heureuse. Il commence avec une phrase simple, comme son style illusoire: « Tout ce que l’on aime devient une fiction. La première des miennes fut le Japon. » Certes, on sait que notre esprit met nos souvenirs dans des moments fictifs. Aucun d’entre nous souvient la ville exactement la même, ou éprouver la même ville lorsque nous visitons. Mon Paris n’est pas la vôtre. Ma ville n’est pas la même de Laura, n’importe si Paris tient sa place essentielle dans nos vies. Quand j’offre des recommandations pour les endroits à visiter à Paris, je laisse toujours plusieurs options ouvertes pour les souvenirs futurs à créer, avec la demande que les visiteurs prennent le temps de se perdre et se retrouver à nouveau. L’histoire de Nothomb est une du retour, son retour au Japon en mars de 2012 après 16 ans d’absence, où elle a passé son enfance jusqu’à l’âge de cinq ans. C’est un coup d’oeil dans le tournage du documentaire Une Vie entre deux eaux : une visite avec sa gouvernante de l’enfance, maintenant très agée, et de son ancien fiancé, Rinri, un personnage de son livre, Ni d’Éve, Ni d’Adam. Comment serait son Japon, l’un qui existe encore dans sa tête, comparer avec le Japon d’aujourd’hui, après tant d’années de suite? Ce qui reste de son caractère japonais?

Nothomb décrit ses compétences en la langue japonaise comme « dans mon japonais de cuisine », je peux m’identifier, et de l’aide son interprète lui donne quand ses mots en japonais l’echappent en exprimant la complexité de ses émotions. Elle écrit de la surprise en entendant le mot « nostalgic » utilisé au lieu de « natsukashii » et lui pose des questions sur les différences.

« Natsukashii » désigne la nostalgie heureuse, répond-elle, l’instant où le beau souvenir revient à la mémoire et l’emplit de douceur. Vos traits et votre voix signifiaient votre chagrin, il s’agissait donc de nostalgie triste, qui n’est pas une notion japonaise. »

Mais après avoir entendu cette explication des différences entre « nostalgic », la nostalgie triste et « natsukashii », la nostalgie heureuse, je me suis rendue compte que je veux garder mes souvenirs de natsukashii de Paris et les aspirations pour mon avenir là. Oui, j’ai subissent parfois la nostalgie au lieu de la natsukashii, mais je suis essentiellement pas si pessimiste par nature et je peux secouer habituellement du sentiment après un long bouder. La différence je pense que c’est principalement ainsi : la nostalgie triste laisse une nostalgie pour le sujet du passé avec son ensemble dans les souvenirs pierreux de lieux connnus. La nostalgie heureuse reste ouverte pour un avenir plein de lumière et espoir. Une nostalgie heureuse pour les aventures et destinations inconnues à Paris et même ailleurs.

Charity Bliss

traduzione in italiano di Laura Testoni: La Natsukashii per Parigi

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