Un salon du livre sous le soleil exactement

university of southern californiaChaque année à Los Angeles, le Los Angeles Times Festival of Books et ses 150,000 visiteurs descendent sur le campus de l’University of Southern California pour un week-end dédia aux livres et ses lecteurs. Ce salon du livre combat contre le réputation qu’on ne lit pas dans cette ville composé de l’étalement urbain et plages, même si on a une grande histoire littéraire. Et oui, si vous avez vu toutes les librairies à Paris en comparaison de L.A., vous n’auriez eu pas tort en pensant cela. Mais, c’est vrai, nous lisons et parfois, on même s’en moque témoigné par ce t-shirt « Who says people in LA don’t read? » que j’ai trouvé à la baraque de Vromans Bookstore. Fondée en 1894, elle est la plus vieille dans le région et située en Pasadena. t-shirt LAOui, j’admets que ce salon a un air plutôt hollywoodien avec les célébrités qui présentent leur livres comme Carol Burnett, Molly Ringwald, Paul Anka (celui a interprété Comme d’habitude de Claude François en anglais), et les vedettes dans le monde de livres aussi – Margaret Atwood, Joyce Carol Oates, Jonathan Lethem parmi eux. Et ce ne sera pas Los Angeles sans une choix de Food Trucks, les camions de la cuisine, qui vendent leurs plats aux queues allongées de personnes brûlant sous le soleil fort et dans le chaleur du jour. Je dois pauser ici pour dire que les « pork-belly sliders » chez BellyBombz étaient délicieux, une merveille. Mais, c’est la lecture qui tient une place primordiale partout pendant ce salon.

Il n’y a pas assez de temps d’assister à chaque conférence donc, si vous souhaitez lire un exposé du salon, je vous recommande lequel de The Los Angeles Times. Là, on raconte les événements du week-end parsemés avec des photos et entretiens. Pour les Angelinos, ce festival sert comme une sorte de salon des idées, car la ville est si grande, il est difficile de trouver un lieu idéal à discuter les questions importantes de nos jours: immigration, le contrôle des armes, l’identité américaine, la violence.. Il y a toujours un moment ou je m’arrête après et me rends compte que j’ai manqué l’auteur d’un livre dont j’ai adoré, trop cette année. On ne peut pas faire tout dans la vie, malheureusement. Il faut aussi de petits moments du plaisir quand on se pause pour écouter au conte à l’estrade d’enfants, de la poésie dans l’ombre ou regarder un leçon sur la cuisine par un chef français: Ludo Lefebvre, par exemple.

J’ai noté une tendance intéressante qui traversait chaque discours ce festival: un insistance contre le didactisme dans la littérature.Qu’il s’agisse de Joyce Carol Oates qui change son genre avec chacun de ses romans, elle a écrit 50 maintenant. Son nouveau, The Accursed, mélange le style historique avec celui d’un roman policier, a un aspect de la métaphysique à son intrigue.

Joyce Carol Oates
Joyce Carol Oates

Elle ditqu’on préfère souvent les policiers car « Il s’agit d’un contrat entre l’écrivain et le lecteur que il aura une résolution concrète et n’est pas comme dans le style de literary fiction, où après 900 pages, onne saurait pas ce que a passé. » D’ailleurs, elle garde les grandes cartes du région sur les murs dans son boulot, ou « grotte » comme elle le décrit, mais peut-être « tanière » serait plus juste. Elle ne peut pas attendre son retour à New Jersey pour commencer une nouvelle carte.

Cela est devenu un tradition pour moi à emmener ma nièce le premier jour du salon, puis le dimanche j’y vais encore pour assister aux conférences que elle trouverait ennuyantes. Elle a onze ans maintenant et est en train de devenir une grande lectrice avec un palais sophistiqué. LA festivalÇa aide à germer en ma nièce un amour pour la littérature, et là elle a eu la chance de rencontrer plusieurs de ses auteurs préférés ou les voit parler de leurs livres et le procès créatif. Cette année on a assisté à une conférence sur la littérature de jeunesse: Words, Wit and Pics avec Tom Angleberger, Annie Barrows, Dan Santat et Suzanne Selfors. (J’ai voulu assister à celui car Barrows avait aidé sa tante, Mary Ann Shaffer, en finissant son livre The Guernsey literary and potato peel pie society, Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, un petit livre dont je résistais de lire pour quelques ans et adorais absolument quand je l’ai fait.) Comme moi, ma nièce a pris des notes et elle m’a dit qu’elle était inspirée à continuer d’écrire et dessiner comme ces auteurs.

Ce que je trouve essentiel dans ce salon est de rendre plus proche la vie littéraire, qui peut souvent semble un monde mystérieux comme si les livres appartient du vide. Pour moi, elle et les habitants du sud de la Californie, ce festival fait cela.

Charity Bliss

traduction en italien de Laura Testoni: Un salone del libro sotto al sole, esattamente!

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